L'osteopathie

L'ostéopathie en bref

L’ostéopathie fut créée à la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis par un médecin, Andrew Taylors Still (1828 – 1917). C’est à la suite du décès de plusieurs membres de sa famille qu’il fut pris de grandes interrogations face à l’impuissance des médecins et des prêtres. Il s’interrogea profondément sur le fonctionnement du corps humain, et établit alors les principes fondamentaux de l’ostéopathie, basés sur ses parfaites connaissances de l’anatomie et de la physiologie.

  1. La structure et la fonction sont en interrelation
  2. Le corps possède des capacités d’auto-guérison
  3. Le patient est vu dans sa globalité
  4. La vascularisation est primordiale
  5. Le patient est au centre de l’attention, et non sa maladie
Andrew Taylor Still, fondateur de l'ostéopathie, debout, qui tient dans ses mains un fémur

Les indications

Les indications pour une consultation d’ostéopathie sont nombreuses, et vont bien au-delà des troubles ostéo-articulaires bien connus.

icone squelette

Appareil locomoteur :
Boiteries (animal âgé arthrosique, jeune en croissance…), douleurs chroniques (inexpliquées/intermittentes),suite à un traumatisme, suite à une intervention chirurgicale

icone pelote jouet animal

Chez le jeune en croissance : Difficultés à téter, constipation, prognathisme, défaut d’aplomb

icone système digestif

Troubles digestifs chroniques :  Vomissements, diarrhée, constipation

icone système reproductif et urinaire

Troubles génito-urinaires chroniques :
Cystites, mise-bas difficile, infertilité

icone système pulmonaire

Troubles respiratoires chroniques : coryza, toux

icone peau

Troubles dermatologiques : otites chroniques, démangeaisons,  allergies

icone chien chat anxiété

Troubles du comportement : Changement brutal de comportement, anxiété

icone chien chat avec un éclair, problèmes de comportement / neurologiques

Troubles neurologiques : parésie, crises convulsives

icone système endocrinien

Maladies endocriniennes : hypothyroïdie, diabète…

Existe-t-il des contres-indications ?

Oui, dans certains cas, une séance d’ostéopathie sera contre-indiquée :

  • Si votre animal est fiévreux, en processus infectieux aigü
  • Si votre animal a une douleur aiguë, trop intense
  • Si votre animal est peu coopératif (agressivité rendant les manipulations difficiles)

⇒ Pour ces situations, il conviendra de prendre rendez-vous chez votre vétérinaire traitant.

techniques utilisées

En ostéopathie, plusieurs approches sont possibles. Voici les principales techniques que j’utilise lors de mes consultations. Le confort de votre compagnon étant primordial, c’est souvent lui qui choisit sa technique! Les manipulations se font en douceur et avec beaucoup de respect. Je suis à l’écoute de votre animal, et je m’adapte en fonction de son tempérament et de son état de santé.

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Ostéopathie structurelle ou musculosquelettique

Manipulations des membres, de la colonne vertébrale et du bassin. Non, ça ne craque pas toujours !​ Les articulations sont mobilisées en douceur dans tous leurs axes de mouvement. Cela permet à votre animal de retrouver une meilleure amplitude de mouvement, harmonieuse.

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Ostéopathie crânio-sâcrée

Ecoute simultanée du crâne et du sacrum, liés entre eux par les méninges. Cette technique utilise le « MRP » (mécanisme respiratoire primaire), faisant intervenir les os du crâne, le sacrum, la fluctuation du LCS (Liquide Céphalo-Rachidien) et les méninges.

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Ostéopathie viscérale​

Mise en évidence de zones de restriction de mobilité sur les différents organes (estomac, foie…). Les manipulations viscérales permettent de redonner de la mobilité, l’abdomen apparaît alors plus souple et moins douloureux. Cette technique fait beaucoup intervenir le SNA (système Nerveux Autonome) et amène une profonde détente chez votre animal.

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Les fascias

Les fascias représentent tous les tissus conjonctifs présents dans l’ensemble du corps. On parle parfois de « squelette mou ». Toutes les structures du corps sont reliées par les fascias, tel un gigantesque maillage à la façon d’une toile d’araignée. Cela explique pourquoi une lésion à un endroit précis du corps peut entraîner des troubles (douleur par exemple) à un autre endroit éloigné.